Mes histoires les plus lues

samedi 15 mars 2014

La vraie vie...

J'ai vu François dans la vrai vie.

Une date en province comme on espèrait.
Un moment rien qu'à nous comme on en rêvait.
Un lieu neutre comme il nous fallait.

Je l'ai suivi en tournée. La semaine dernière...

Et maintenant j'ai compris, je sais ce qu'il me veut !

Il rêve, il teste, il joue, mais il ne sera jamais capable de rien.
Il allume, il provoque, il se rassure mais ça ne sera jamais plus.

Moi je pouvais, lui ne voulait pas. Nous avions l'occasion, il ne l'a pas saisie et je n'ai pas insisté. Je ne suis qu'un fantasme pour lui et lui n'est qu'un rêve pour moi...

Ça restera ainsi.

Trop grand respect (pour moi), trop grande fidélité (pour sa femme).
Je ne lui en veux pas.... presque au contraire !

jeudi 20 février 2014

Un phare dans la tempête !

Voilà ce que représente de plus en plus François pour moi !

Le phare est là, on le sait. Parfois, en se plaçant a un certain endroit, on reçoit une réfraction de sa lentille dans l’œil : il est là, fixe et bienveillant !
Et parfois on l'oublie, il nous oublie... Mais on finit toujours par lever la tête un jour où l'autre pour le voir, pour retrouver sa route.

Ces derniers temps, j'ai eu beaucoup de travail... Et puis j'ai essayé de croire en une histoire que je savais pourtant perdue d'avance...
Entre temps un vieil admirateur a repris contact... Nous étions au collège ensemble : il était mignon et pas moi. Aujourd'hui les rôles sont inversés, je suis sexy et pas lui... Mais il est leader d'un groupe de Hard-rock (physique de biker...). Je l'ai gentiment mis en "attente", parce que j'ai pas forcément envie.
Et puis un ancien collègue marié a repris la valse des textos sexy et du jeu de "si on se voyait, on serait parfaits ensemble !"... Je le verrai sans doute cette semaine, mais j'ai pas forcément envie.

Mais l'autre soir je suis rentrée de chez celui que je convoitais, bien décidée à arrêter de tenter. Et j'ai répondu à un petit texto de François de la veille... Eh bien il s'est rendu disponible, s'est intéressé, m'a rassuré, m'a même fait partager une maquette démo de son prochain projet, et nous avons parlé, et nous allons nous voir, et il a hâte...

J'ai un phare.

lundi 10 février 2014

Bien sûr que je vais succomber !

J'ai rêvé de François environ 5 fois ces dernières semaines... Nous étions toujours nus, ou près du moment où nous allions l'être... Mes rêves étaient imprégnés de cette vraie complicité, de ce désir permanent et de ce respect mutuel qui est d'actualité dans la vie réelle (enfin quand il daigne se rapprocher de moi).

Et à chaque fois le même détail revient, la même sensation de bien-être et le même sentiment de finalement ne pas être "dans le mal". Et j'ai donc pu l'identifier au fil des nuits, mes rêves m'ont enfin montré ce qui me poussait tant vers François !

Je suis une angoissée de nature, je ne vous l'ai jamais dit car je le cache la plupart du temps à la plupart des gens, et puis je cultive ma précieuse solitude (ce qui est, je vous l'accorde en totale contradiction). Mais le besoin de protection, même si je m'en défends, est quelque chose qui peut me motiver (et principalement en ce moment d'ailleurs).

François est magnifiquement musclé. Beaucoup ! Beaucoup trop à mon avis (je ne suis pas à l'aise avec trop de muscles, je suis sortie avec un gogodanceur, c'est distrayant pour une fois mais ce n'est pas mon genre au final).
Mais cette force (utilisée à bon escient) + son âge plus avancé + sa notoriété, tout ce mélange fait que je me sens comme une "protégée privilégiée", et je vais avoir vraiment beaucoup de mal à me résigner à passer à côté de tout ceci !

Alors le mois prochain il y a une date. En province. Après laquelle il reste à l'hôtel...
J'irai, je le préviendrai un peu avant. J'irai et je n'attendrai rien (quelle menteuse, j'attendrai tout au contraire, je sais quel effet ça lui fait de me voir, et vice-versa)

J'irai même si c'est une mauvaise idée... Est-ce une mauvaise idée ?

mercredi 29 janvier 2014

Plus de repères...

Logiquement demain je devais voir François.
Logiquement demain il était sous-entendu que je passe la nuit à l'hôtel avec lui.

Sauf que je n'ai pas de nouvelles depuis près d'un mois et que ma mini-relance de la semaine dernière s'est soldée par un gentil "bisous, bonne nuit ma belle" et que je ne me contente pas de ça.

Donc je vais me forcer à ne plus attendre, je n'étais sans doute qu'un fantasme de mari délaissé par sa femme accouchante. Je suis amère. Je lui en veux. Je m'en veux surtout à moi d'avoir tant cru.

Karl a lui aussi disparu du paysage. Plus de messages, plus de connexion. Une autre adopteuse a sans doute été plus rapide que moi à attraper ce garçon là.

Je n'ai probablement jamais été si seule.

Non, c'est faux, j'ai toujours été à ce point seule. La faute à mes rêves...

samedi 11 janvier 2014

Bientôt la tempête ?

Parce que là, avouons-le, c'est plutôt calme !

Je n'ai quasiment plus de nouvelles personnelles de François (car professionnelles c'est une autre histoire)...
Karl a disparu corps et âmes de l'univers du virtuel...
Rien ne me tend les bras, rien ne me tente, rien ne m'excite.

Il est presque prévu que je rejoigne François en province dans moins d'une semaine, qu'enfin nous passions à l'acte... Sans nouvelles j'ai presque perdu l'envie, mon ardeur n'a pas été entretenue, je suis à 80% persuadée que je n'irai finalement pas... Tant pis ? Tant mieux ?

Il reviendra aux nouvelles d'ici peu, quand il se rappellera de l'échéance de la date, je devrai être très forte pour ne pas lui dire que je lui en veux de ce long silence (après tout je ne peux rien prétendre...), il devra être très fort pour me sortir cette légère amertume de la tête... Il pourrait...

Et si je baisais ailleurs, je n'attendrais pas autant après lui. Je dois tenter de baiser ailleurs, à tout prix !!
Y'a bien un blond à qui je parlotte de temps en temps... Mais pffff. Les blonds sont fadasses...

Ça y est, je crois que je ne suis plus dans le mood... Comment faire maintenant ? Commencer une longue période de recentrement sur moi ? Me forcer quand même à continuer de chercher ? Ravaler mes rancœurs ?

vendredi 3 janvier 2014

Les soirs de veille...

Je suis seule et je repense...

A tous ces moments où j'étais bien en partageant des instants, des sensations, des émotions...
Je repense à ce hammam où j'étais avec mon amant cet été. Fallait pas trop se dévoiler, nous étions dans la ville où il travaillait (petite ville de province) et même s'il est plus marié, les rumeurs sur le seul médecin de campagne ont tendance à filer à la vitesse d'un TGV.
Mais il venait vers moi, et ne se cachait pas dans les brumes opaques... Parce que nous avions un feeling, parce que l'envie était plus forte...

Je pense à lui... Philippe.
C'est bien souvent que je pense à lui. Alors que ce n'est qu'un petit homme. Bedonnant et quasi chauve. Loin de tous mes idéaux fantasques... Je ne me retournerai pas sur lui dans la rue, c'est certain, mais y'a un truc !  et malgré la différence d'âge également, il y a un truc !

Sexuellement c'est idéal. Ni "trop bien" et défiant toutes lois de la physiques (et donc éreintant au possible), si juste "correct", c'est parfait....  Un timing idéal, un savoir-faire comme j'aime...

Un soir il s'est endormi après l'amour. Je n'avais pas sommeil et j'étais un peu frustrée.
J'ai pensé, très fort, à ce qu'il pourrait me faire s'il se réveillait, j'ai imaginé, je me suis excitée toute seule... Croyez-le ou non, il s'est réveillé, sans que je ne fasse rien. Et il a tout exaucé... Si ça c'est pas de la complicité !!!

Je le revois dans quelques mois mon Philippe, et que je sois en couple ou pas d'ailleurs...
Mais c'est vrai que parfois j'aimerai qu'il soit plus près, j'aimerai que ce ne soit pas 600 km qui nous séparent mais juste 60...

Ou alors je voudrais que ce soir il y ait François en ligne avec moi. Il a un concert....

Ce soir je suis seule

samedi 28 décembre 2013

Dans la famille "artistes"...

... Dans cette famille là, il n'y a pas que François.

J'ai la chance d'avoir un métier qui me permet d'avoir le premier contact avec des artistes. J'ai la chance d'avoir un tempérament qui plaît. J'ai la chance de ne pas paraître impressionnée.

Quand je rencontre des gens nationalement connus (mondialement ça ne m'est pas encore arrivé...), je ne moufte pas, je reste naturelle, stoïque et pertinente... Eh bien vous savez quoi ? Les artistes préfèrent ça !

Du coup je garde des contacts cordiaux, voire parfois même amicaux. Parce que je représente ce qu'ils recherchent le plus : un vrai contact, en aucun cas dénaturé par leur statut de "célébrité".

Il y en a un que j'ai de suite adoré... Il s'agit d'un guitariste d'un groupe français assez connu. Si je vous disais son nom ça ne vous évoquerait rien, ce n'est que le groupe qui est médiatisé. Nous l’appellerons Vic.

Vic je l'ai kiffé au premier regard, il a ce truc que j'adore chez les hommes. Alors que je bossais avec son groupe, je travaillais ardemment à me rapprocher de lui. Mais en vain, je l'ai vite compris, suffisamment vite pour qu'il n'ait rien remarqué de mes manœuvres séductrices.

Vic aime les grandes blondes minces... Je suis mince, mais pas assez grande pour lui et définitivement pas blonde... Je me suis donc convaincue que Vic resterait toujours au stade de fantasme pour moi... (je rêve de lui une nuit sur deux !)
Sauf que comme François, et comme tous les artistes finalement, Vic a besoin de se sentir adulé, et ponctuellement je reçois des messages sur Facebook, publics ou privés, où il me gratifie, me congratule ou me taquine, car il sait qu'avec ma grande bouche je vais répondre, et il sait que je serai bienveillante et il sait que ça le flattera... Et finalement moi aussi.

Mais moi qui suis à peu près autant sinon encore plus désireuse de reconnaissance, ne vis-je finalement pas au crochet de ces gens là ? N'ai-je pas tant besoin du désir d'attention de ces hommes que j'en oublie mon propre besoin ? Pourquoi je me complais dans ces sphères-là au juste ?